Frequent Asqued Questions

Index

  1. Quel poids sur mon dos?

  2. Quel contenu dans mon sac?

  3. Que mange mon chien?

  4. Quel est mon matos électrique?

  5. Comment je gère l'eau potable?

  6. Faire ses besoins dans la nature

  7. L'hygiène en long trek autonome

Attention: Cette rubrique ne vise qu'à répondre aux questions fréquemment posées à propos de mon expérience. En aucun cas je n'entend donner des conseils absolus qui vaudraient pour tous et en toute circonstance!

A chacun son histoire.

1.Poids de mon sac à dos en trek

Ce sujet m'inquiétait beaucoup en amont de mon premier départ. Cela ne vous surprendra sans doute pas si vous êtes en train de me lire: j'ai passé un temps considérable à écumer le net, en quête d'une réponse claire quant au poids que je devrais et serais capable de porter.

Il revient à chacun de faire l'arbitrage entre son besoin de confort et de sécurité, son souci de légèreté, son budget (le matériel ultra-léger n'étant pas bon marché), ses considérations environnementales...

L'on conseille généralement de ne pas dépasser 15-20% de son propre poids. J'essaye donc toujours de partir avec un sac à dos de 40L pesant une dizaine de kilos chargé (eau et nourriture comprise)...

Victime (coupable) de la société de consommation et disposant à l'été 2020 des moyens d'investir dans du matériel, je me suis équipée en conséquence. A refaire, je serais plus raisonnable et tenterais de recycler un maximum de choses. Je suis de toute façon de moins en moins convaincue par le matos ultra-léger dont la durée de vie est plutôt courte.

2.Contenu de mon sac à dos de trek

Je pars à peu près avec le même sac à dos quelle que soit la durée de mes aventures puisque je n'emmène que ce qui m'est strictement nécessaire. C'est surtout les options de ravitaillement qui font la différence. Rappelez-vous que tout est relatif. Chacun est maître de sa propre expérience.

Aujourd'hui, ma liste est la suivante:

  • Matériel de bivouac (duvet, tente, matelas, sac à viande)

  • Vêtements (t-shirt long, t-shirt court, 2 culottes, 2 paires de chaussettes, collants, panta-short, bikini, buff, gants, veste, doudoune, polaire)

  • Trousse de toilette (gant, brosse à dents, beurre de cacao, savon, coupe menstruelle, 2 serviettes hygiéniques lavables, brosse, papier toilette)

  • Pharmacie: pince à tics, crème anti-frottements, gel arnica

  • Cuisine: Popote, spork, couteau, feu, réchaud et combustible, eau (2L), nourriture

  • Electronique: téléphone, ebook, batterie externe, lampe frontale, cables, écouteurs

  • Autres : topoguide, sacs imperméables, crampons

Sur moi: bandana, t-shirt court, brassière, short, bottines, chaussettes, bâtons.

A l'avenir, j'emmènerai des sandales !

3.Alimentation de mon chien en trek

En "civil", Tuk-Tuk est aux croquettes. Cette alimentation n'étant pas envisageable lors d'expéditions de longue durée en montagne, j'ai décidé de marcher un mois avec lui le long du littoral en septembre 2022 pour tester une nourriture de trek et pouvoir recourir aux services d'un vétérinaire en cas de pépin. Tout s'étant bien passé, j'ai reproduit l'expérience lors de notre dernière aventure dans les Pyrénées.

En vadrouille, la base de l'alimentation de Tuk-Tuk est faite de riz ou quinoa (j'alterne entre les 2) auquel j'ajoute une boîte de poisson ou de calamar et, le cas échéant, les plantes que je cueille. Il se fait aussi un festin des déchets de boucherie que je récolte quand j'en ai l'occasion, pâtés, oeufs crus, croutes et couennes en tous genres et plus parcimonieusement de bouts de pain, couscous, kéfir et des fonds de popote.

Plus le temps passe, plus j'ai tendance à enrichir son menu de tout ce que j'ai sous la main, faisant confiance à mon chien qui, en principe, est censé reconnaître ce qui est bon pour lui et quand c'est "limite", l'éliminer naturellement. A noter: c'est aussi le cas des autres maîtres/chiens que j'ai pu croiser en trek.

4.Equipement électronique en trek

Jusqu'à présent j'ai emmené le matériel suivant :

  • Batterie externe de 10.000 mAh (je tiens environ une semaine pour charger l'ensemble de mes appareils). Attention au temps de charge de la batterie

  • Lampe frontale (surtout utilisée en automne où les nuits duraient plus de 12h)

  • Liseuse (pareil: en été je l'utilise assez peu car je m'endors au coucher du soleil)

  • Prise et cables de recharge (le minimum)

  • Ecouteurs (pas vraiment indispensable, surtout pour écouter des podcasts la nuit)

  • Téléphone

Il existe des chargeurs solaires que je n'ai encore jamais utilisés. Au moment de mon premier départ, j'avais été moyennement convaincue par ce que proposais le marché. Maintenant que je suis équipée de ma batterie, je n'en ai plus l'utilité.

Jusqu'ici, je n'ai pas emmené de balise de détresse, surtout parce que ça coûte la peau des fesses et que ça m'ennuie de transporter du matériel dont je n'aurai a priori pas besoin. Peut-être que je l'envisagerai lors d'aventure plus engagées que celles déjà réalisées.

5.L'hydratation en montagne

Jusqu'à présent, la question de l'eau a été relativement facile à gérer, mais je n'ai randonné que dans les Vosges, le Jura, les Alpes et les Pyrénées.

Là, les options sont nombreuses entres villages, sources, torrents, refuges... Avec le temps, je suis de plus en plus aventureuse. Je n'ai commencé à me servir dans la nature qu'assez récemment. De façon générale, je suis très peu sensible niveau digestion et me suis sans doute progressivement fait une bonne immunité.

Aujourd'hui, pour cuisiner, je ne suis pas trop regardante puisque je porte l'eau à ébullition: n'importe quelle eau de pluie, de lac ou de rivière fait l'affaire. J'utilise la même stratégie pour mon hydratation lorsque j'ai un doute (par exemple lorsque je me sers dans un torrent à faible débit ou assez bas en altitude): je me fais une tisane!

Je n'utilise pas de pastille chimique (je préfère avaler un peu de terre que m'intoxiquer au chlore...) ni de filtre à eau (de toute façon pas efficace contre les virus). Je goûte...

Niveau quantité, j'ai une poche à eau de 2L. Je bois environ 3L/jour, 4L en été.

6.Faire ses besoins dans la nature

On est tous d'accord que c'est assez désagréable de tomber sur des merdes humaines ou du papier dans la nature.

A savoir: il faut environ un an pour dégrader nos déjections et 2-3 semaines pour le papier hygiénique... Si tout le monde laisse ses traces là où il se promène, cela risque donc vite d'être dégueulasse... Cela se vérifie déjà aux abords de nombreuses cabanes.

Voici quelques lignes de conduite que je m'impose en randonnée:

  • Ne jamais me soulager à proximité des points d'eau (pour éviter de les polluer): m'en éloigner d'au moins 50m

  • Dans la mesure du possible, j'essaye de profiter des toilettes sur mon chemin

  • Si je randonne à la journée, je récupère mon papier dans un sac plastique

  • Je n'utilise du papier que si c'est nécessaire (pour un petit pipi, je fait l'impasse)

  • Je creuse un trou que je rebouche ensuite ou bien je recouvre mon histoire avec les moyens du bord

Si on tient absolument à s'essuyer systématiquement, on peut utiliser un torchon !

7.L'hygiène en trek longue durée autonome

Je ne sens pas la rose quand je pars sur le long cours. Pendant inévitable de journées sportives suivies de nuits en bivouac / cabane où je n'ai pas toujours accès à un point d'eau et où, quoi qu'il en soit, le nettoyage de mon équipement est sommaire.

Pour me laver, ma solution préférée reste les lacs (surtout parce que c'est souvent plus facile d'y descendre que dans le lit d'un torrent). C'est évidemment très froid, je n'y reste pas des heures, m'y tremper intégralement me satisfait!

A défaut de lacs, les torrents font l'affaire. J'essaye de cibler les "piscines" qui se forment sur les replats. Lors de mes prochaines aventures, j'emmènerai des sandales : c'est surtout dans ces moments-là qu'elles me manquent.

Quand j'utilise du savon c'est essentiellement quand je me lave au gant (auprès d'une source, d'un lavabo ou bien quand je transporte assez d'eau).

Une fois par semaine environ, j'ai l'opportunité d'une douche et me lave les cheveux.

Un seul produit (pour le corps, les dents, les cheveux, désinfecter, la vaisselle les lessives...): le savon de Marseille ou d'Alep. ATTENTION: il n'est biodégradable que dans le sol, pas dans l'eau!

Je lave mes fringues quand j'ai accès à un lavabo. J'emmènerai peut-être une petite bassine en toile la prochaine fois pour pouvoir m'en occuper dans la nature.