Présentation

L'aventure en bref

L'été 2020, je me lance dans mon premier grand voyage itinérant à la force de mes jambes. Le plan: longer la frontière est de la France en traversant à pied trois grands massifs du pays (les Vosges, le Jura puis les Alpes), jusqu'à la méditerranée.

Je prends le départ en solo : c'est donc ainsi que je traverserai les Vosges et la première partie du Jura. Je serai accompagnée pour la seconde partie de la traversée du Jura et pour celle des Alpes.

Combien de temps prévoir?

Avec 62 jours de marche pour 1.380 kilomètres et 57.560 mètres de dénivelé positif, je parcourais en moyenne une petite vingtaine de kilomètres et presque 1.000 mètres de dénivelé positif par jour.

L'aventure s'est donc étendue sur 10 semaines, avec un jour de pause hebdomadaire que j'estime essentiel, tant pour des raisons logistiques (ravitaillement, nettoyage de l'équipement, envoi de courrier, passage à la pharmacie, achat de topoguides etc.) que psychologiques (besoin de mettre l'action en "pause" de temps en temps, s'offrir un bon repas...) ou encore de santé physique (nécessité de mettre le corps au repos pour éviter les blessures de fatigue).

La vitesse de progression dépendra évidemment de chaque situation, une multitude de facteurs internes (état de forme, poids du matériel, priorités) et externes (météo, relief, etc.) pouvant avoir une influence.

J'ai passé environ:

• 3 semaines dans les Vosges

• 2 semaines dans le Jura

• 5 semaines dans les Alpes

Quel itinéraire?

Je voulais entamer la traversée des massifs montagneux le plus au nord possible pour traverser toute la France par les montagnes. Le célèbre GR5 n'atteignant les Vosges qu'à hauteur du Col du Donon, point culminant des Basses-Vosges, j'ai choisi d'attaquer l'aventure en empruntant le GR53 depuis Wissembourg.

Une fois au col du Donon, l'on peut suivre le GR5 pendant tout le reste de la traversée (c'est-à-dire pour le reste de la traversée des Vosges et pour celles du Jura et des Alpes).

Arrivée à Saint-Dalmas-Valdeblore dans les Alpes maritimes, je bifurquerai sur le GR52 pour rester en hauteur un peu plus longtemps et finir l'aventure à Menton plutôt qu'à Nice.